Journée de bioéthique – 16e édition

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– Et merci à Estelle pour ce compte-rendu 😉 –

Organisée par la Communauté de l’Emmanuel, cette journée a eu lieu le 11 novembre dernier, à la paroisse de la Trinité. Le thème nous était donné par st Paul : « Tout est permis mais tout n’est pas profitable » (1 Co 10,23), invitant les professionnels de santé à réfléchir sur les dimensions éthiques de leur travail. Après un temps de louange et d’invocation à l’Esprit Saint, une jeune maman d’une petite fille handicapée, auteure et conférencière sur le handicap et la sexualité dans le couple, est intervenue sur le thème : « Le corps est-il instrument de nos désirs ? ». Après la messe et un repas convivial, une séance de question-réponse nous a permis de mieux saisir la profondeur de foi de cette jeune femme.

En ce qui me concerne, la journée s’est achevée après le regard – plutôt alarmant ! – de Blanche STREB, docteur en pharmacie et membre d’Alliance Vita, sur l’actualité bioéthique en France.

Finalement, que retenir de ces enseignements ? Je vous livre ici quelques notes prises en vrac :
– Le corps est le sanctuaire de nos désirs et non son instrument.
– Quelles sont les souffrances dans ma vie, qu’est-ce que j’en fais ? Quels désirs fait-elle naître ?
– Dieu crée notre corps avec cette réalité du plaisir qui est donc beau et bon. Mais le plaisir est le couronnement d’un acte bon, et non une fin en soi. Dans la jouissance du corps seul, l’autre disparaît.
– « Sans la souffrance, on ne transforme rien » Benoit XVI
– « La souffrance et la mort sont indispensables à la vie, sinon on en change le sens » Viktor FRANKL
– « Bien que la réalité physique de la mort nous détruise, l’idée de la mort nous sauve » Virginia HOBBS
– « Les lois ont été faites pour des gens qui VONT mourir et pas pour des gens qui VEULENT mourir » Jean LEONETTI
– Comment accueillir la souffrance de l’autre ? Le Pape François nous répond :
– > Par la COMPASSION : « je souffre de ta souffrance », ne pas fuir devant la souffrance de
l’autre.
– > Par la TENDRESSE : on a des gestes, des regards et une écoute à donner, plus que des
paroles à asséner.
– > Par le respect de la DIFFERENCE de l’autre : l’autre est autre, aussi me faut-il accepter qu’il vive l’expérience de sa souffrance d’une manière différente que celle que j’aurais imaginée.
– > Et pour conclure, laissons la parole à St Paul : « Tout n’édifie pas. […] Que personne ne cherche son propre intérêt mais que chacun cherche celui d’autrui. »