Nous avons eu la joie de rencontrer M. PHILIPPE, journaliste et psychologue, qui nous a expliqué ce qui l’a menée à faire dissuasion par internet.
Cette plateforme d’accueil téléphonique lui a permis d’écouter et de venir en aide à des milliers de femmes se posant la question de l’IVG ou souhaitant parler suite à l’IVG. Dans son livre L’IVG, 40 ans après la loi Veil. La face cachée de l’avortement, elle donne la parole aux femmes pour qui « l’avortement restera toujours un drame ». Elle montre la nécessité urgente de prendre en charge les pathologies psychologiques qui font suite à l’IVG et de mettre en place une politique d’accueil des femmes tentées par l’IVG pour, selon une autre expression de Simone Veil, « autant que possible, en dissuader les femmes, et leur apporter l’aide qui les incite à renoncer à leur projet ».
Le témoignage de M. PHILIPPE nous a beaucoup interpellés. Comment pouvons-nous à notre tour jouer le rôle du bon Samaritain ? Le pape François nous y invitait le 6 novembre dernier, à l’occasion du Congrès national italien des « Centres d’aide à la vie »: « Ces personnes, blessées dans leur corps et dans leur esprit, sont les icônes de cet homme de l’Evangile, tombé sur des bandits alors qu’il se trouvait sur la route de Jérusalem à Jéricho. Ceux-ci le dépouillèrent, le rouèrent de coups et s’en allèrent. Après les faits, l’homme expérimenta l’indifférence de certaines personnes mais juste après, la solidarité du Bon Samaritain (cf. Lc 10,30-37). » Et le pape ajoutait: « la femme, quand elle reçoit une aide concrète, est capable malgré ses problèmes et ses conditionnements de faire triompher en elle le sens de l’amour, celui de la vie et de la maternité. » C’est exactement le message que notre intervenante a fait passer, et que nous n’allons pas laisser sans réponse.
Enregistrement de la conférence :