Seigneur très aimé,
puissé-je te voir aujourd’hui
et chaque jour dans la personne de tes malades
et, les soignant, te servir.
Si tu te caches sous la déplaisante figure du coléreux,
du mécontent, de l’arrogant,
puissé-je encore te reconnaître et dire :
« Jésus, mon patient, comme il est doux de te servir. »
puissé-je te voir aujourd’hui
et chaque jour dans la personne de tes malades
et, les soignant, te servir.
Si tu te caches sous la déplaisante figure du coléreux,
du mécontent, de l’arrogant,
puissé-je encore te reconnaître et dire :
« Jésus, mon patient, comme il est doux de te servir. »
Seigneur, donne-moi cette foi clairvoyante,
et jamais alors ma tâche ne sera monotone,
toujours la joie jaillira de me prêter aux caprices et de répondre aux désirs de tous les pauvres souffrants.
Malade bien-aimé, tu m’es doublement cher, puisque tu représentes le Christ.
Quelle chance est la mienne de pouvoir te soigner !
Très doux Seigneur, fais-moi comprendre la grandeur de ma vocation et les responsabilités qu’elle comporte.
Ne me laisse pas y être infidèle par abandon à la froideur, à la sècheresse ou à l’impatience.
O Dieu, puisque tu es Jésus mon patient,
daigne aussi être pour moi un Jésus de patience, indulgent à mes fautes et tenant compte de l’intention,
car elle est de te servir dans la personne de chacun de tes malades.
Seigneur augmente ma foi, bénis mes efforts et ma tâche,
maintenant et à jamais.