Arriver dans une unité de soins palliatifs amène le patient à se poser de nombreuses questions angoissantes auxquelles il faut tenter de répondre. Soulager les douleurs physiques est plus aisé qu’apaiser la souffrance globale qui tourne souvent autour des notions de sens et de dignité.
La famille du patient est, elle aussi, en grande souffrance et porte ses interrogations propres. Mourir est un processus qui prend un certain temps, de durée indéterminée, durant lequel les grandes fonctions vitales s’épuisent, conduisant au décès du patient. Ce chemin est parcouru de nombreuses questions éthiques, dont les principales sont les questions de limitation ou arrêt de traitement, et les questions de sédation.
Bénédicte Denoyel, médecin à la Maison Médicale Jeanne Garnier, partage son expérience dans cet article paru dans la revue Communio : Vivre et mourir en USP – Bénédicte Denoyel